Un an en tant que Duniterrien.
Ce 17 septembre 2018, j'ai fêté ma première année en tant que membre du projet Duniter. J'ai envie de faire un petit bilan de cette année riche en apprentissages, rencontres et bouleversements.
Tout d'abord, parlons des rencontres! L'aventure Duniter, comme j'aime l'appeler, m'a permis de rencontrer beaucoup de gens. Malgré des années à trainer sur les Internets, je connaissais encore très peu de blogueurs belges ou le tissu associatif de notre plat pays, mais c'est en train de changer. Grâce à la Toile de Confiance, les rencontres font parties intégrantes de la Monnaie Libre. J'ai donc pu rencontrer des blogueurs, des associations, des militants du logiciels libres ou d'autres causes.
Parlons des apprentissages ensuite! Comprendre le fonctionnement de la Monnaie Libre, ce n'est pas une mince affaire. Tout le système est vraiment bien pensé et comme des détails que l'on trouve encore dans une bande dessinée qu'on a lue 10 fois, je suis tous les jours surpris des détails qui font fonctionner la June. Les années à discuter sur le forum de la TRM et des solutions pour l'implémenter n'ont pas été vaines.
En plus de ce que j'apprends sur le fonctionnement de la Monnaie, l'organisation des réunions avec HgO m'oblige à prendre la parole devant des personnes que je ne connais pas. Nous étions une trentaire à la dernière réunion et je suis très content d'apprendre -sur le tas- à gérer les échanges tout en essayant d'être clair dans mes explications.
Je terminerai enfin par les bouleversements. Ça fait longtemps que je sais que notre monde ne vas pas très bien... Effondrement de la biodiversité, système capitaliste basé sur la dette qui pousse à chercher toujours plus et à encourager l'avoir au lieu de l'être. Polution. Politiques abjectes. Opportunisme... La lecture de "Comment tout peut s'effondrer" de Pablo Servigne et Raphaël Stevens est une claque! Violente mais indispensable pour se lever et chercher des solutions pour le monde de demain.
La Monnaie Libre ne règlera pas tous les problèmes, loin de là, mais elle peut être un outil pour créer une économie plus résiliente, plus juste et mieux répartie. Rien que pour ça, il faut continuer à la promouvoir. En oubliant pas de chercher les autres outils pour changer profondément nos sociétés.
Aujourd'hui, Césium me permet de voir qu'il y a 3 609 559,99Ğ1 en circulation, 1369 membres qui possèdent en moyenne 2628,53Ğ1.